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Poules pondeuses

L’élevage en cage des poules pondeuses

En France, 23 % des poules sont maintenues à vie dans des cages (CNPO, 2023).

Les œufs issus d’élevage en batterie sont numérotés « 3FR » sur la coquille et sur leur emballage.

Dans les bâtiments de ponte

De l’extérieur, il est difficile de se rendre compte de la fonction des bâtiments. Seule la présence de silos à proximité peut laisser deviner la présence d’animaux. Les fenêtres sont inexistantes. Les exploitations sont immenses et des dizaines de milliers de poules pondeuses sont enfermées dans chaque bâtiment.

À l’intérieur, les cages sont entassées sur des rangées de plusieurs dizaines de mètres de long et une dizaine de mètres de haut. Des passerelles et des échelles permettent de monter voir les cages du haut. Tout est automatisé : le programme de lumière, l’avancée des tapis d’évacuation des fientes, la distribution d’eau et de nourriture.

Dans les cages

Dans chaque cage, 15 à 60 poules doivent se partager un espace si restreint qu’il y est difficile d’étendre les ailes ou de se déplacer sans déranger les autres. Le sol est grillagé et occasionne des lésions aux pattes.

Les poules développent souvent des anomalies du comportement : mouvements stéréotypés prolongés, agressivité (voire cannibalisme) envers leurs congénères. Leurs os sont très fragiles à cause du manque de lumière et du manque d’exercice.

Mortalité en cage et en plein air

Les promoteurs de l’élevage en cage le défendent fréquemment en comparant les taux de mortalité entre cage et plein air. Il y a une dizaine d’années, la mortalité était de 3,5 % dans les élevages en cage contre 10 % en plein air et 13 % en bio. En 2018, on notait 2 % de mortalité chez les poules en cage, 4 % pour le plein air et 7 % pour le bio.

Les chiffres ont bien changé et c’est une tendance mondiale : les données de 16 pays (dont la France ainsi que plusieurs pays d’Europe) portant sur 174 millions de poules montrent que la mortalité en plein air diminue année après année depuis les années 2000 : l’expérience acquise est un des facteurs principaux de cette baisse. Cette étude montre même que ces dernières années, la mortalité en plein air est devenue similaire à celle observée en cages (Schuck-Palm, 2021).

Après l’élevage

Qu’elles soient dans un élevage en cage, au sol, plein air ou bio, après environ un an, les poules commencent à pondre moins et sont envoyées à l’abattoir

Sources