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L214

éthique & animaux

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L214 fête ses 15 ans

Depuis sa création en 2008, l’association a contribué à faire évoluer les pratiques d’élevage et d’alimentation. Notre objectif reste inchangé : que notre société prenne réellement en compte les intérêts des animaux et abolisse les pratiques qui leur nuisent. Notre leitmotiv reste également intact : agir le plus efficacement possible pour parvenir à la dissolution de L214 pour cause d’inutilité. 

La naissance de L214

À l’origine de L214, un couple : Brigitte Gothière et Sébastien Arsac. Le duo propose aux personnes militant comme eux au sein du collectif Stop Gavage de créer une association pour défendre les animaux les plus exploités et tués en France. Avec un nom en tête, L214, comme l’article L214-1 du Code rural, qui reconnaît que l’animal est un être sensible. Un nom qui nécessite d’être explicité, plaçant ainsi d’emblée la sensibilité animale au cœur du débat, comme elle sera au cœur des actions de l’association

Après des heures de discussions sur les objectifs, les missions et le fonctionnement de l’association, les statuts de L214 sont déposés en préfecture et publiés en mars 2008.

Depuis, nous avons dévoilé 135 enquêtes filmées montrant le traitement des animaux utilisés pour l’alimentation en France. Mais ce n’est que la partie la plus visible de notre travail : nous dialoguons également avec les entreprises, les politiques et les institutions pour faire reculer l’élevage intensif, et favoriser le développement de l’alimentation végétale.

De nombreux soutiens au fil des ans

De nombreuses personnalités défendent les animaux à nos côtés. Elles ont le plus souvent mis leur voix et leur notoriété au service d’une enquête : Sophie Marceau, Nagui, Isabelle Adjani, Petit Biscuit, Lolita Lempicka, Stéphane Bern, Hélène de Fougerolles, Gringe, Hélène Gateau, Arthur H., Christine Berrou, Hugo Clément, Jean-Baptiste Del Amo, Guillaume Meurice, Matthieu Ricard, Samaha Sam, Alexis Gauthier, Julie Depardieu ou encore Alexandra Rosenfeld. 

Mais la force de L214, c’est aussi et avant tout : 

  • les lanceurs et lanceuses d’alerte,
  • nos 2 000 bénévoles,
  • le 1,2 million de personnes fédérées au travers de nos réseaux sociaux,
  • notre équipe de 95 personnes salariées,
  • nos 51 000 membres,
  • toutes les personnes qui signent nos pétitions,
  • Et vous

 

Merci d’être à nos côtés !

15 faits marquants dans l'histoire de L214

1.

Première enquête infiltrée dans un abattoir en 2008

Sébastien Arsac, cofondateur de l’association, se fait embaucher à l’abattoir Charal de Metz.

Sébastien Arsac, cofondateur de l’association, se fait embaucher à l’abattoir Charal de Metz. Il parvient à filmer en caméra cachée les conditions épouvantables de mise à mort de moutons et de bovins. 

2.

Fin programmée de l'élevage en cage des poules pondeuses

Depuis ses débuts, l’association incite les entreprises à cesser la commercialisation des œufs de poules élevées en batterie.

En 2010, elle obtient du groupe hôtelier Novotel le premier engagement d’une longue série. De 80 % en 2008, le pourcentage de poules élevées en cage en France est descendu à 33 % aujourd’hui. Grâce aux 180 engagements notamment obtenus par L214, l’élevage des poules en batterie devrait avoir disparu en 2025.

3.

Fin du broyage des poussins

En 2014, L214 révèle pour la première fois en France les images du broyage des poussins mâles dans l’industrie de l’œuf et demande la fin de cette pratique.

Condamné pour mauvais traitements envers les animaux suite à la plainte de L214, le couvoir dans lequel ont été filmées les images ferme définitivement en 2017. Annoncée de longue date, la fin du broyage des poussins de la filière œuf s’est concrétisée en décembre 2022.

4.

Création d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage

En 2015 et 2016, L214 dévoile une série d’enquêtes filmées dans les abattoirs d’Alès, du Vigan, de Mauléon-Licharre, de Pézenas et du Mercantour, du Vigeant et de Limoges.

Les premières images provoquent la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie à l’Assemblée nationale, durant laquelle L214 est auditionnée et son travail salué. Quelques jours plus tard, les images de l’abattoir de Mauléon-Licharre poussent le ministre de l’Agriculture à ordonner l’inspection de tous les abattoirs d’animaux de boucherie en France : les résultats montrent que 80 % des chaînes d’abattage inspectées présentent des non-conformités.

5.

Création d'un pôle Jeunesse et parution de Mon journal animal

Depuis 2017, l’association met à disposition des ressources et des outils éducatifs.

Elle encourage les enfants et les adolescents à une relation aux animaux empreinte de respect et de curiosité à travers son magazine jeunesse Mon journal animal, édité à plus de 70 000 exemplaires.

6.

Mise en place de menus végétariens dans les cantines

Aux côtés d’autres ONG comme Greenpeace, L214 pousse pour la mise en place de repas végétariens dans les cantines scolaires.

En 2018, l’expérimentation d’une alternative végétarienne hebdomadaire est votée dans la loi Alimentation. Cette expérimentation réussie sera entérinée par la loi Climat et Résilience, proposant aux établissements volontaires d’introduire une option végétarienne quotidienne.

7.

Fuite de mails du ministère de l'Agriculture dissimulant les dysfonctionnements de l'abattoir Sobeval

Février 2020, L214 dévoile une enquête filmée dans l’un des plus grands abattoirs de veaux français, où de nombreux dysfonctionnements sont observés.

Services vétérinaires et ministres nient les faits. Une fuite de mails dévoile les rouages d’une communication manipulatrice des services du ministère. Les mails échangés confirment les non-conformités « indéniables voire majeures » observées par L214 dans l’abattoir. Une conseillère du cabinet du ministre demande « des edl [éléments de langage] béton pour ce soir…» qu’un autre fonctionnaire propose de transmettre à Interbev et FedeV (lobbies de la viande). Interrogé sur cette fuite de mails, le ministre de l’Agriculture s’énerve avant d’ordonner deux jours plus tard la fermeture temporaire de l’abattoir pour « manque de maîtrise des conditions d’abattage des animaux ». Quelques mois plus tard, le même ministre saluera L214 pour son enquête ayant permis de suspendre l’agrément de l’abattoir de moutons de Rodez. 

8.

Images des expérimentations zootechniques sur des « vaches à hublots »

Présentée par Nagui, cette enquête dévoile les pratiques du 1er centre privé européen de recherches en nutrition animale pour booster la productivité des animaux.

Ce énième scandale autour du groupe Avril, premier producteur d’œufs en France, le décide à renoncer à la production d’œufs en cage.

9.

Fin de l'élevage des visons pour la fourrure

Un an après la publication d’une enquête sur l’élevage des visons pour la fourrure, L214 participe en 2019 à un groupe de travail créé à l’initiative du ministère de la Transition écologique.

Ce groupe défend la fin de cette production. D’abord annoncé par la ministre Barbara Pompili, l’arrêt est finalement étendu à l’ensemble des animaux non domestiques en 2021 dans la loi Maltraitance animale.

10.

Arrêt d'une partie des activités de la cellule Demeter

En 2019, une convention est signée entre le ministère de l’Intérieur, la gendarmerie, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs.

Elle donne naissance à Demeter, une cellule de gendarmerie chargée de « surveiller les atteintes au monde agricole » et qui vise à renforcer la répression des lanceurs d’alerte. Suite au recours déposé par L214, le tribunal administratif de Paris enjoint au ministre de l’Intérieur de mettre fin aux activités de la cellule visant à la prévention et au suivi des « actions de nature idéologique ». Une victoire pour les lanceurs d’alerte et la démocratie.

11.

172 élus délégués à la condition animale dans les villes françaises

L’observatoire Politique & Animaux recense à ce jour 172 élus délégués à la condition animale au niveau municipal.

La création de ces délégations est l’un des objectifs poussés par L214 lors des élections municipales à travers la charte « Une ville pour les animaux ».

12.

Lutte contre les 1 000 vaches et contre l'élevage intensif

Dès 2011, L214 s’est engagée dans la mobilisation contre la « ferme des 1 000 vaches » aux côtés de la Confédération paysanne et de l’association de riverains Novissen.

Après des années de lutte, l’élevage a fermé en 2021. Forte de cette expérience, L214 et ses groupes locaux accompagnent plus d’une trentaine de mobilisations pour stopper les projets de construction ou d’agrandissement d’élevages intensifs.

13.

Interventions en écoles hôtelières sur la cuisine végétale

Depuis 2019, L214 intervient dans les écoles hôtelières pour initier les futurs chefs à la cuisine végétale.

Une initiative qui vient compléter le travail de l’association sur le développement de l’offre végétale en restauration, notamment grâce aux bénévoles qui invitent les restaurateurs à proposer des options vegan à leur carte. Plus de 3 300 restaurants proposant des menus vegan sont référencés sur VegOresto.fr.

14.

Condamnation historique sur la coupe systématique des queues des cochons

Cette plainte a été déposée après deux enquêtes filmées en 2020 et en 2021 dans un élevage de cochons fournissant la marque Herta. La procédure est en appel.

15.

Happening dans un Burger King parisien

Novembre 2022, une centaine de bénévoles de L214 s’entassent dans un restaurant Burger King déguisés en poulets.

Ce stunt reproduit les densités extrêmes des poulets dans les élevages intensifs. L’objectif est d’obtenir un engagement du fast-food à mettre fin aux pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets, tout comme une centaine d’entreprises en France.

Merci

pour votre soutien, à vous qui relayez nos messages, signez nos pétitions, participez à des actions, faites un don… En 2023, nous continuerons à bâtir un monde plus éthique et respectueux des animaux !