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Les poissons aussi ressentent la douleur !

Et si nous les laissions hors de notre assiette ?

Aqualande leader de la production de truites en Europe

Avec 1 milliard de truites produites chaque année, elles sont la deuxième espèce la plus élevée dans l’UE après les poulets de chair (4 milliards d’individus), et avant les saumons (440 millions).

Au sein de l’UE, la France est le 4ème plus gros producteur de truites arc-en-ciel après la Norvège, le Danemark et l’Italie. Elle représente ainsi plus de 18 % des 1 milliard de truites produites chaque année dans l’UE, soit environ 180 millions d’individus par an.

Les truites arc-en-ciel sont les principaux poissons élevés en France (environ 70 % de la pisciculture française), majoritairement en bassins d’eau douce. La production française est de l’ordre de 30 000 tonnes par an.

La consommation de truites connaît une hausse particulièrement importante dans l’hexagone ces dernières années. Entre 2011 et 2016, la consommation française de truite fumée a ainsi augmenté de 73 %, et celle de truite fraîche de 53 %.

Les truites étant des animaux carnivores, leur alimentation contient autour de 35 % d’huiles et protéines d’autres poissons, ce qui augmente le nombre d’individus concernés par cette production. Autour de 2,4 kg de poissons sont ainsi nécessaires pour produire 1 kg de truites.

Les connaissances scientifiques sur leurs capacités sensibles et cognitives ont fait de tels progrès qu’il est peut-être temps de changer de paradigme et de repenser la manière dont nous les considérons et les traitons.
 
Jonathan Balcombe, biologiste spécialisé dans l’étude des comportements animaux
auteur de « À quoi pensent les poissons ? »
mai 2018

Vue d'ensemble d'une pisciculture

En nombre d’individus, les truites sont, après les poulets de chair, la deuxième espèce animale la plus massivement élevée en Europe.

Les truites sont entassées

Entassement, blessures, infections, manque d’oxygène, eau sale… La liste des maux dont souffrent les poissons est longue.

Bac d'équarrissage

Bon nombre de truites ne survivent pas à ces conditions d’élevages.

Déchargement à l'abattoir

Les poissons finissent à l’abattoir où ils sont violemment projetés dans un bain de CO2 qui ne fait que les immobiliser.

Poisson qui suffoque à l'abattoir

Certaines truites ne glissent pas directement dans le bain de CO2 et suffoquent pendant de longues secondes à l’air libre.

Poissons morts

Les truites se vident de leur sang. Elles seront ensuite éviscérées et découpées. 180 millions de truites vivent et meurent ainsi dans la filière piscicole française.

Historique de l'enquête

Opinion publique

76%

des Français souhaitent que les poissons d’élevage bénéficient d’une protection similaire à celle des autres animaux d’élevage.

Sondage réalisé par l’institut ComRes à la demande de Eurogroup for Animals et Compassion in World Farming (CIWF), entre le 30 avril et le 8 mai 2018.

 
95%

des Français estiment qu’une bonne santé est un critère important pour évaluer le bien-être des poissons.

Sondage réalisé par l’institut ComRes à la demande de Eurogroup for Animals et Compassion in World Farming (CIWF), entre le 30 avril et le 8 mai 2018.

95%

des Français estiment qu’il est important que les poissons puissent vivre dans une eau propre et non polluée.

Sondage réalisé par l’institut ComRes à la demande de Eurogroup for Animals et Compassion in World Farming (CIWF), entre le 30 avril et le 8 mai 2018.

94%

des Français pensent qu’il est important que les poissons aient suffisamment d’espace pour nager et exprimer leurs comportements naturel.

Sondage réalisé par l’institut ComRes à la demande de Eurogroup for Animals et Compassion in World Farming (CIWF), entre le 30 avril et le 8 mai 2018.

Aqualande leader de la production de truites en Europe

Le groupe Aqualande est le principal producteur français, et également le plus gros producteur européen de truites, avec deux abattoirs et une cinquantaine de piscicultures partenaires. Trois truites fumées sur quatre vendues en France sont produites par le groupe (sous les marques Ovive, Landvika, Labeyrie ou en marque de distributeur).

L214 demande qu’une mission d’information sur les conditions d’élevage et d’abattage dans la filière piscicole soit immédiatement mise en place à l’Assemblée nationale ou au Sénat.

Production de néomâles par utilisation de testostérone

Les néomâles (femelles masculinisées) sont obtenus en alimentant les alevins avec des hormones stéroïdiennes, de la testostérone. Sous l’action des hormones, les ovaires des femelles se changent en testicules. Ces poissons seront jetés à la poubelle après prélèvement de leur sperme. Pratique interdite en bio.
 

Truites triploïdes et stériles

La triploïdie est le résultat d’une modification génétique obtenue par choc thermique ou pressurisation des œufs, augmentant le nombre de chromosomes des poissons. Elle rend les truites stériles. Pratique autorisée en bio.

Pisciculture bio

L’enquête a aussi été menée dans un élevage bio. Loin de l’image d’Épinal, les truites y vivent dans des conditions similaires à l’élevage standard. Eaux sales, infections, manque d’oxygène, restriction alimentaire… les truites en élevage bio vivent le même calvaire que les autres.

Nos nombreuses autres enquêtes prouvent que la maltraitance animale n’est pas un fait isolé mais une routine systémique Et qu’il est urgent d’arrêter (ou au moins réduire significativement) la consommation de viande et de produits animaux.

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