La force brute

La force brute
Les images tournées fin 2016 à l’abattoir de Houdan montrent des employés qui s’acharnent sur des cochons pour les faire avancer dans le couloir de la mort. Chocs électriques et coups sont portés avec violence sur les animaux parfois jusqu’à les sonner. Des cochons qui se trouvent bloqués dans les couloirs inadaptés sont décoincés à coups d’aiguillons appliqués sur les yeux. Quant aux services vétérinaires, ils ont failli à leur mission de contrôle.
Les animaux ont désespérément besoin de nous. Ne les oublions plus, agissons pour eux.
À l'abattoir de Houdan
Même coincés, les cochons continuent à recevoir des chocs électriques.
Dans la porcherie, des cochons sont entassés et s’agressent les uns les autres.
Deux cochons dans la porcherie de l’abattoir. Leur dernière nuit avant d’être gazés puis saignés.
Les cochons sont gazés au CO2, méthode d’étourdissement aversive pour les animaux qui s’asphyxient avant de tomber en inconsience.
En cas de panne, comme c’est le cas ici, les cochons sont entassés à même le sol. Des employés marchent sur les corps pour continuer leur travail.
À l’abattoir de Houdan, les violences sont routinières.
→ Voir un extrait vidéo plus complet.
Historique de l'enquête
3 mai 2018 : Un ancien employé de l’abattoir, Mauricio Garcia Pereira, témoigne de son expérience dans un ouvrage intitulé “Ma vie toute crue”. Il raconte son calvaire dans cette vidéo.
3 novembre 2017 : Plus de 150 000 personnes ont signé la pétition.
30 novembre 2016 : Bel aveu de non conformité, la mairie déclare qu’elle va investir 350 000 euros dans l’abattoir pour améliorer les conditions d’abattage des animaux après la diffusion des images tournées par L214.
3 novembre 2016 : L214 rend publiques les images provenant de l’abattoir de Limoges.
Nos nombreuses autres enquêtes prouvent que la maltraitance animale n’est pas un fait isolé mais une routine systémique Et qu’il est urgent d’arrêter (ou au moins réduire significativement) la consommation de viande et de produits animaux.