Broyage des poussins

Le gourvernement nous enfume !

Commentée par Brigitte Gothière

STOP au broyage
de tous les poussins

DĂ©jĂ  â€¦ signatures !

    Merci d'avoir signĂ© la pĂ©tition !

    Broyage des poussins :
    la trahison du gouvernement

    Le gouvernement avait promis la fin du broyage et du gazage des poussins mâles de la filière poules pondeuses. Cette interdiction, inscrite dans la loi en février 2022, doit entrer en application au 1er janvier 2023.

    Sauf que le gouvernement, sous la pression des producteurs, prĂ©voit deux exceptions qui rendent la loi quasi caduque !

    Signez la pĂ©tition pour exiger que l’interdiction annoncĂ©e soit rĂ©ellement effective !

    1. Exception pour l'alimentation animale

    Un couvoir peut broyer ou gazer les poussins mâles si leurs cadavres sont destinés à l’alimentation animale, c’est-à-dire dont la chair est transformée en croquettes, en pâtée pour les animaux de compagnie ou en farine pour les animaux d’élevage. Pas de limite, 100% des poussins pourraient continuer à être éliminés.

    2. Exception pour les ovoproduits​

    Le broyage ou le gazage pourraient continuer pour « raison de compĂ©tition europĂ©enne Â» pour l’industrie des Ĺ“ufs transformĂ©s, destinĂ©s Ă  l’industrie ou Ă  la restauration hors domicile.
    50 % des poussins, soit 25 millions d’entre eux, pourraient continuer d’être broyĂ©s ou gazĂ©s pour cette raison.

    RAPPEL DES FAITS

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    STOP au broyage de tous les poussins !

    A l’attention de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture.

    Nous venons de découvrir qu’en France, le broyage et le gazage des poussins mâles de la filière poules pondeuses ne sera pas vraiment interdit. 

    Cette interdiction a pourtant été annoncée par le gouvernement en janvier 2020, et inscrite dans la loi en février 2022 avec application au 1er janvier 2023. Mais les exceptions prévues et les négociations avec la filière œufs rendent la loi quasi caduque !

    1. Première exception : un couvoir peut broyer ou gazer les poussins mâles si leurs cadavres sont destinés à l’alimentation animale, c’est-à-dire dont la chair est transformée en croquettes ou en pâtée pour les animaux de compagnie ou en farine pour les animaux d’élevage. Cette exception peut vite devenir une règle, l’industrie de l’alimentation animale est un débouché sans limite.
    2. Deuxième exception : le broyage ou le gazage pourraient continuer pour « raison de compĂ©titivitĂ© europĂ©enne » pour l’industrie des Ĺ“ufs transformĂ©s. C’est ce qui semble convenu depuis dĂ©but novembre entre votre ministère et les professionnels de l’œuf (Source : journal RĂ©ussirÂą). Les Ĺ“ufs destinĂ©s Ă  la transformation reprĂ©sentent jusqu’à 50 % du total d’Ĺ“ufs produits en France, sous la forme d’ovoproduits destinĂ©s Ă  l’industrie ou Ă  la restauration hors domicile. 25 millions de poussins pourraient continuer d’être broyĂ©s ou gazĂ©s pour des raisons de compĂ©titivitĂ©. Cette dĂ©rogation est incomprĂ©hensible puisque l’Allemagne, deuxième pays producteur d’Ĺ“ufs en Europe (14 % de la production) juste derrière la France (15 % de la production), a rendu obligatoire l’ovosexage et interdit le broyage et le gazage depuis le 1er janvier 2022.

     

    Pour ces exceptions, il n’y aurait pas de sexage dans l’Ĺ“uf. On continuerait de faire naĂ®tre les poussins mâles et de les broyer Ă  la naissance.

    Monsieur le ministre de l’Agriculture, nous, citoyennes et citoyens, demandons que le gouvernement tienne sa parole et interdise fermement le broyage des poussins mâles dans la filière poules pondeuses. 

    Source :
    Réussir, Les Marchés