Au cours des 40 dernières années, notre vision des animaux a profondément changé. On ne décrit plus leurs comportements par l’instinct ou des schémas simples de type stimulus-réponse.
En éthologie cognitive, l’étude des processus mentaux des animaux (pensée et émotions), on n’hésite plus à parler de conscience, de culture, de stratégies « machiavéliennes » ou d’altruisme, de relations sociales complexes.