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Manche : urgence dans un élevage laitier


L214 saisit les autorités pour secourir des vaches et des veaux


L214 saisit en urgence le parquet de Coutances et réclame une intervention immédiate des services vétérinaires de Saint-Lô pour secourir des animaux en grande détresse et abréger les souffrances de ceux qui ne peuvent être sauvés.

La Ferme des violettes est un élevage laitier situé sur la commune de Saint-Ovin (50) comptant entre 80 et 110 bovins élevés pour la production laitière.

Les images insoutenables montrent des vaches et des veaux malades, à l’agonie et laissés sans soin, des veaux attachés à des barrières ou à des piquets, d’autres enfermés dans des box individuels, des vaches entassées, des animaux n’ayant pas accès à l’eau, vivant dans leurs excréments et dans un environnement insalubre, sans endroit sec et propre pour se coucher.

Ferme des violettes : urgence dans un élevage laitier

L214 porte plainte auprès du tribunal de Coutances pour sévices graves et abandon, et demande la fermeture immédiate de l’élevage.


« Il y a de graves souffrances animales dans cette ferme »


Cette situation alarmante a été signalée par un lanceur d’alerte qui a rapporté à L214 le cas de plusieurs animaux présentant des fractures et qui sont morts, après de vives souffrances, suite au manque de soins.

Pour Sébastien Arsac, cofondateur de L214 : « Quelles que soient les raisons qui ont mené à cette situation catastrophique, il semble évident que cet éleveur n’est pas en capacité de s’occuper des animaux.
Après des révélations similaires la semaine passée à l’élevage de Laurent Levacher, ex-candidat de L’amour est dans le pré, et fin novembre dernier dans l’un des plus gros élevages laitiers de Gironde, il y a de quoi se questionner sur l’efficacité des contrôles des services vétérinaires de l’État…
Tout s’explique quand on prend connaissance de l’objectif annuel du nombre de contrôles des élevages en matière de protection animale fixé à 1 % par le ministère de l’Agriculture : un élevage serait, au mieux, contrôlé en moyenne une fois tous les 100 ans ! Combien d’élevages passent entre les mailles des filets ? Combien d’infractions ne sont pas relevées ? Combien d’animaux périssent de lentes agonies ? Avec si peu d’encadrement, on peut craindre que ces derniers scandales soient loin d’être des situations isolées. »


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