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Ecrire au ministère pour les chevreaux

Proposition de courrier à envoyer au ministre de l’Agriculture au sujet du transport des chevreaux.

Voici un exemple de courrier à envoyer au ministre de l’Agriculture au sujet du transport des chevreaux. Vous pouvez l’envoyer par courrier postal :
Monsieur le Ministre
Ministère de l’Agriculture
78, rue de Varenne
75349 Paris 07 SP

Vous pouvez également utiliser le formulaire en ligne mais dans ce cas, votre message ne doit pas comporter plus de 1500 caractères (la proposition ci-dessous en comporte 2406).

Lire l’intégralité du dossier

Monsieur le Ministre,

Voilà plusieurs années que les associations de protection animale se mobilisent pour que les chevreaux ne soient plus transportés dans des caisses à dindes non conformes pour ces jeunes animaux.

Votre ministère s’est montré rassurant en 2009, promettant une mise en conformité rapide, puis a fait volte-face en 2010 après une réunion avec les transporteurs.

En ce mois d’avril 2011, des enquêteurs de l’association L214 se sont postés en observation devant deux abattoirs de la région Poitou-Charentes, première région productrice de lait de chèvre. Ils ont pu constater que les chevreaux continuaient d’être transportés dans des caisses non réglementaires.

Le camion aperçu sur le marché aux chevreaux de Lezay, équipé de cages de hauteur suffisante, est opportunément exhibé lorsque les médias, alertés par les associations de protection animale, risquent d’être présents, mais n’est nullement représentatif du reste du parc de véhicules.

En mars 2010, un caméraman de France 3 s’était fait agresser par un transporteur de l’abattoir Loeul et Piriot. En avril 2010, c’est le président du directoire de cette société qui a agressé deux enquêteurs de l’association L214, leur arrachant appareil photo et caméra, alors qu’ils filmaient l’arrivée à l’abattoir des camions transportant les chevreaux, postés sur la voie publique.

En permettant aux transporteurs de violer la réglementation en toute impunité, votre ministère prive de jeunes animaux effrayés de la protection minimale que leur garantit notre droit lors du voyage qui les conduit à la mort. Il contribue de surcroît à mettre en danger les personnes qui s’emploient à rendre compte de la situation sur le terrain.

Monsieur le Ministre, on entend souvent les responsables politiques de notre pays affirmer qu’il ne doit pas y avoir de zones de non-droit en France. Il ne tient qu’à vous de faire disparaître la zone de non-droit concernant le transport des animaux. De le faire maintenant. Il y a plus de dix huit ans que la réglementation est bafouée !

Je suis, comme la majorité de nos concitoyens, attaché(e) au respect du bien-être animal. Je compte sur vous pour prouver sur ce dossier que le gouvernement français l’est aussi et suis impatient(e) de connaître les dispositions que vous comptez prendre.

En vous remerciant d’avance de votre réponse,

je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.