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l'enfer pour les poulets à pihem

Urgence ! Nous pouvons nous opposer à l’extension de cet élevage.

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    non à l'extension de l'élevage intensif
    de poulets à pihem

    Les images dévoilent les conditions de vie effroyables de 22 000 poulets enfermés dans un bâtiment de 1 000 m2 : entassement, nombreux et graves problèmes de santé, utilisation systématique d’antibiotiques. Beaucoup d’entre eux sont fortement boiteux. Peinant à se tenir sur leurs pattes, certains ne peuvent même plus atteindre les mangeoires et les abreuvoirs. L’exploitant souhaite aujourd’hui agrandir son élevage, construire deux nouveaux bâtiments deux fois plus gros que le premier, pour « produire » plus de 800 000 poulets par an !

    Entassement

    Entassés à 21 par m2, les poulets grandissent les uns sur les autres, sans jamais pouvoir sortir.

    Boiteries

    Les poulets grossissent très vite, leur corps se fragilise. Beaucoup boitent et ne peuvent plus se déplacer.

    Brûlures

    La litière sale dégage de l’ammoniac et cause des brûlures sur la peau et sous les pattes des oiseaux.

    mortalité

    4 % des poulets meurent en cours d’élevage soit plus de 3 000 poulets par cycle. Les vivants côtoient les morts.

    Antibiotiques

    Les poulets sont nourris au maïs et au soja OGM. Des antibiotiques sont présents dans leur nourriture tout au long de leur vie.

    agir

    Demandons au préfet de ne pas autoriser l’extension de cet élevage. Signons la pétition !

    Les conséquences de cette extension
    seraient catastrophiques

    L’environnement

    Augmentation importante des émissions de gaz à effet de serre,  d’ammoniac (gaz précurseur des particules fines) , de la production de poussières.

    Santé publique

    Impacts des particules fines, antibiorésistance, conséquence de l’administration systématique d’antibiotiques aux animaux, propagation de nouveaux pathogènes.

    Santé financière de l’éleveur

    Emprunt de près de 1,4 M€ pour un gain espéré de 800 € par mois !

    Recettes, trucs et astuces en 21 jours pour découvrir comment laisser les animaux hors de nos assiettes.

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      Alternatives végétales

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      Agir localement contre les projets d'élevages intensifs

      Il est possible d’agir à l’encontre d’un projet d’élevage intensif avant et après que les décisions ne soient rendues.

      Une multitude de démarches et d’actions peuvent être entreprises.

      Et parce qu’il est urgent d’obtenir un moratoire , suspendant immédiatement les nouvelles constructions et extensions d’élevages intensifs, signez notre pétition !

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      L'élevage intensif de poulets à Pihem ne doit pas s'agrandir !

      Destinataire : Monsieur Louis Le Franc, préfet du Pas-de-Calais

      Un élevage de 22 000 poulets est actuellement en fonctionnement à Pihem, commune de 960 habitants dans le Pas-de-Calais. L’enquête dévoilée ce mercredi 7 avril 2021 par L214 montre des animaux en grande souffrance : entassement, enfermement, nombreux et graves problèmes de santé. Beaucoup de poulets sont fortement boiteux. La litière sale leur brûle la peau et les pattes (pododermatites) et entraîne des problèmes respiratoires. 

      Peinant à tenir debout, certains ne peuvent même plus atteindre les mangeoires et les abreuvoirs. Ils mourront de faim et de soif. 

      Durant leur courte vie, leur alimentation est composée de maïs et de soja OGM et complétée par des antibiotiques.

      L’exploitant souhaite aujourd’hui agrandir son élevage avec la création de deux bâtiments supplémentaires permettant d’accueillir plus de 50 000 poulets chacun. Avec plusieurs cycles d’élevages prévus, l’exploitation comptera au total plus de 850 000 poulets chaque année.

      Cet élevage serait l’un des plus gros élevages de poulets de la région des Hauts-de-France. 

      Les conséquences seraient désastreuses à plusieurs niveaux.

      Ce projet soulève des questions quant aux conditions de vie des animaux.

      Les poulets seront entassés et enfermés sans accès à l’extérieur. On en comptera jusqu’à 21 par m2.

      Dans ce type d’élevage, les poulets, exploités pour la production de viande, sont sélectionnés génétiquement et nourris pour produire un maximum de chair en un minimum de temps. La croissance accélérée de leurs muscles est telle que le reste de leur organisme ne peut pas suivre. Beaucoup sont atteints de problèmes cardiaques ou pulmonaires, ou n’arrivent même pas à tenir sur leurs pattes.

      L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments, agence de l’Union européenne) préconise pourtant de ne pas dépasser 25 kg/m2 afin d’éviter les plus graves problèmes de bien-être (rapport The Welfare of Chickens Kept for Meat Production (Broilers), p. 67). Dans cet élevage, la densité sera comprise entre 39 et 42 kg/m2.

      Ces conditions d’élevage sont propices au développement de parasites et d’inflammations cutanées. Les traitements médicamenteux et des vaccinations deviennent indispensables pour y remédier. La nourriture destinée aux animaux contient des antibiotiques tout au long de leur courte vie.

      L’ammoniac (gaz précurseur des particules fines) émanant des fientes qui s’accumulent occasionne des brûlures sur la peau des oiseaux ainsi que sous leurs pattes.

      Cet élevage serait en totale contradiction avec l’article L214-1 du Code rural qui précise que « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». 

      Ce projet soulève des problèmes sanitaires et environnementaux.

      Comme les élevages intensifs sont propices à l’apparition et au développement de maladies infectieuses, les éleveurs sont contraints de distribuer des quantités importantes d’antibiotiques aux animaux pour prévenir et traiter les maladies. Dans cet élevage, les antibiotiques tels que le narasin, l’amoxicilline ou la salinomycine sont administrés aux animaux tout au long de leur vie. L’usage massif d’antibiotiques dans les élevages contribue grandement à la prolifération de souches bactériennes résistantes.

      L’élevage est en soi un facteur de risque pour la santé humaine. Le nombre énorme d’animaux élevés en confinement, dotés d’une variabilité génétique très pauvre, crée les conditions idéales pour l’émergence et la propagation de nouveaux pathogènes (zoonoses)

      L’impact environnemental des élevages intensifs est également conséquent et aujourd’hui bien documenté : pollution de la terre, de l’eau et des nappes phréatiques, de l’air… Ce modèle d’élevage contribue aux émissions de gaz à effet de serre, d’ammoniac, de nitrates, à la déforestation (causée majoritairement par la culture d’aliments à destination des animaux d’élevages intensifs). 

      Dans son dossier, l’éleveur mentionne l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (+ 889,1 t CO2e/an), des émissions d’ammoniac (+ 2 769 kg de NH3), de la production de poussières (+ 1 741 kg/an)

      Les émissions liées au compostage n’ont pas été évaluées pour ce dossier.

      Ce projet soulève des problèmes économiques 

      L’éleveur doit emprunter près de 1,4 M sur 12 ans. Il devra rembourser 10 500 par mois, tout ça pour espérer se verser un salaire dérisoire de 9 600 par an, soit 800 par mois.

      Avec une trésorerie faible, un emprunt colossal, un revenu faible, l’évolution de la réglementation et la demande du marché, l’éleveur risquera la banqueroute à tout moment. Les aléas du coût des matières premières et des charges externes peuvent mettre en danger l’exploitation, comme en 2019 : « L’ensemble des charges d’exploitation a néanmoins été plus important pour l’exercice clos en 2019. […] Le résultat d’exploitation est ainsi négatif cette année-là. Sans produits et charges financières, ni produits et charges exceptionnelles, les bénéfices ou pertes sont donc des pertes pour ce dernier exercice. Les bénéfices avaient légèrement diminué sur l’exercice précédent. Une augmentation du coût des matières premières et des charges externes peut expliquer ces diminutions » indique l’exploitant dans son dossier.

      Ce projet soulève des problèmes pour les riverains

      Le dossier de l’exploitant fait part de nombreuses nuisances que subiront les riverains des 23 habitations tierces et des 5 corps de ferme présents dans un rayon de 300 m autour du site d’exploitation. « Les tiers peuvent être impactés par le bruit sur le site d’élevage, les vibrations dues aux transports, les odeurs émises , la lumière émise, ainsi que par le risque sanitaire et par les conséquences d’une explosion ou d’un incendie ».

      Ce projet va à l’encontre de la volonté sociétale puisque 88 % des Français se disent opposés à l’élevage intensif.

      Pour toutes ces raisons, je vous demande de ne pas donner une réponse favorable à ce projet.