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L’abattoir de Blancafort abat 15 000 dindes par jour. Il appartient au groupe LDC, un géant du secteur. Les dindes tuées dans cet abattoir sont vendues, entre autres, sous la marque Le Gaulois.
C’est un employé de l’abattoir qui a pu filmer l’arrivée des dindes et leur accrochage à la chaîne de l’abattoir. Tout d’abord, on peut voir que les dindes ont été tassées dans des caisses inadaptées. Ces caisses sont si basses que la tête des oiseaux touche le plafond. Beaucoup suffoquent. Les poubelles de l’abattoir sont remplies des cadavres des dindes qui n’ont pas survécu à ces conditions de transport.
En France, 97 % des dindes sont entassées dans des bâtiments fermés sans jamais avoir accès à l’extérieur.
Les dindes sont entassées dans des caisses inadaptées, sans ventilation. Leur tête touche le plafond. Elles suffoquent.
Les poubelles de l’abattoir sont remplies des cadavres des dindes qui n’ont pas survécu à ces conditions de transport.
Lorsqu’elles sont suspendues aux crochets, les dindes doivent relever la tête pour ne pas racler le plancher métallique.
Par endroits, la chaîne d’abattage chemine à plusieurs mètres de hauteur, rendant impossible toute intervention en cas d’urgence.
Les dindes sont suspendues, conscientes, sur une durée dépassant la limite légale avant d’être plongées dans un bac d’eau électrifiée.
Association L214 – Éthique & Animaux
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L’abattoir de Blancafort abat 15 000 dindes par jour. Il appartient au groupe LDC, premier groupe volailler en Europe. Les dindes abattues sur le site de Blancafort sont notamment vendues sous la marque Le Gaulois.
Grâce à un employé, lanceur d’alerte, qui a pu filmer le déchargement des dindes et leur accrochage à la chaîne d’abattage, nous savons maintenant que l’infrastructure de cet abattoir est en violation flagrante de la réglementation qui encadre la mise à mort des animaux.
Les images, tournées en octobre 2020, montrent que la chaîne d’abattage présente au moins 3 non-conformités majeures :
– lorsqu’elles sont suspendues aux crochets, les dindes doivent relever la tête pour ne pas racler le plancher métallique ;
– la chaîne est si longue – plus de 50 mètres – que les dindes peuvent rester suspendues, conscientes, pendant plus de 2 minutes, temps maximum autorisé ;
– les installations ne permettent pas d’accéder aux animaux sur toute la chaîne d’abattage, laquelle s’élève par endroits à plusieurs mètres de hauteur, rendant impossible toute intervention en cas d’urgence.
Ces différents points enfreignent la réglementation en vigueur et entraînent des souffrances aigües pour les animaux.
De plus, l’abattoir fait transporter les dindes depuis les élevages dans des caisses inadaptées. Leurs têtes touchent le plafond, ce qui ne permet pas une ventilation adéquate et peut entraîner chez les oiseaux un stress thermique. Les poubelles de l’abattoir sont remplies des cadavres des dindes qui n’ont pas survécu à ces conditions de transport.
Nous, citoyennes et citoyens, demandons au ministre de l’Agriculture, Monsieur Julien Denormandie, et au préfet du Cher, Monsieur Jean-Christophe Bouvier, d’ordonner une fermeture administrative en urgence de l’abattoir de dindes de Blancafort.