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Arte, 27 mars, soirée thema « Doit-on encore manger des animaux ? »

Doit-on encore manger des animaux ?

À partir de 20h35, ne pas manquer la soirée d’Arte sur le thème de la viande. Au programme deux reportages « L’adieu au steak » et « Les nouveaux végétariens ». Ils seront suivis d’un débat en direct auquel Brigitte Gothière, porte-parole de L214, participera.

Dossier en ligne sur le site d’Arte

Synopsis des deux reportages (source Arte) :

L’adieu au steak

La consommation de viande dans le monde a été multipliée par cinq au cours des cinquante dernières années. Enquête sur les conséquences d’une telle explosion, avec un commentaire dit par Nathalie Baye.

L’industrie agroalimentaire tente de nous persuader que consommer de la viande est bon pour la santé et que celle-ci est nécessaire à notre équilibre alimentaire. Or de nombreuses études prouvent que trop de viande rouge peut non seulement menacer la santé, mais même raccourcir l’espérance de vie. Quant aux viandes blanches, elles contiennent trop souvent des résidus d’antibiotiques. De manière générale, les élevages sont devenus des entreprises high-tech dans lesquelles on oublie totalement que les animaux sont des êtres vivants et non de simples produits. Sans parler des abattoirs. Et pour nourrir ces animaux qui fourniront les 40 millions de tonnes de viande produits chaque année, l’Europe doit importer du fourrage, par exemple du Paraguay, où quelques gros producteurs profitent de ces commandes tandis que la majorité de la population subit les conséquences, parfois dramatiques, de l’utilisation massive des pesticides. Pire encore : grâce à cette exploitation des ressources mondiales, la production européenne est tellement bon marché que les pays émergents préfèrent importer la viande d’Europe plutôt que de soutenir les producteurs locaux. Si l’on ajoute à ce tableau la contribution des élevages au réchauffement climatique, la pollution de notre environnement par les herbicides, insecticides et les nitrates, il est plus que temps de reconsidérer les habitudes de consommation de cette viande des riches qui affame les pauvres.

Les nouveaux végétariens

La cuisine végétarienne d’aujourd’hui, variée, colorée et goûteuse, fait de plus en plus d’adeptes chez les jeunes et démontre que l’on peut se nourrir sans viande de façon équilibrée.

Longtemps, on les a considérés comme de doux dingues ou de sinistres ennemis des plaisirs de la chère. S’ils sont toujours minoritaires dans notre société, les végétariens se recrutent aujourd’hui de plus en plus dans les cercles de jeunes urbains chics, cultivés et conscients des enjeux politico-écologiques. Comme les deux filles de la famille Wittmann, à Hambourg, qui ont fini par convaincre leurs parents de les suivre dans un monde sans viande. En Allemagne comme en France et de par le monde, les exemples ne manquent pas d’une cuisine végétarienne imaginative et séduisante, telle que le chef étoilé Michael Hoffmann la propose dans son restaurant Margaux, à Berlin.

Débat

Avec :

Rupert Ebner, président de Slow Food Allemagne, petit producteur.

Noëllie Vialles, sociologue et anthropologue

Brigitte Gothière, porte-parole de L214