Ces images tournées à l’abattoir de Bazas (Gironde) et présentées par l’écrivain et philosophe Tristan Garcia montrent des animaux qui vivent des souffrances extrêmes : coups d’aiguillon dans l’anus et les yeux, étourdissements ratés, animaux suspendus et saignés encore conscients…
L’abattoir abat des vaches, moutons et cochons majoritairement issus d’élevages en plein air, locaux, voire bio. La viande est commercialisée en direct des producteurs, en boucherie et supermarché, notamment sous IGP Bœuf de Bazas, IGP et Label Rouge Bœuf de Chalosse, IGP Agneau de Pauillac et sous agriculture biologique.
Les pratiques exercées et les installations sont en violation grave de la réglementation. Un rapport des services vétérinaires de 2016 avait déjà identifié les dysfonctionnements qui perdurent 7 ans plus tard.
L214 demande la fermeture d’urgence de l’abattoir et l’instauration d’un droit de visite des abattoirs par les parlementaires.
L’association porte plainte pour cruauté et sévices graves, et dépose un recours en responsabilité contre l’État pour manquement à sa mission de contrôle.
Des animaux sont saignés en étant conscients. Cette vache cligne des yeux et a une respiration rythmée au moment de sa mise à mort.
L’odeur, les cris, le sang : de nombreux animaux sont paniqués et tentent désespérément de fuir pour échapper à la mort
Des vaches gestantes sont envoyées à l’abattoir : ici, un veau qui était prêt à naître a été jeté comme un déchet quelconque.
Des animaux voient leurs congénères suspendus et saignés, les immobilisations et les étourdissements sont insuffisants, des animaux sont tués encore conscients.
L’abattoir est en infraction. Les services vétérinaires d’État sont présents mais ne rectifient pas les non-conformités ayant de graves conséquences sur les animaux..
Les équipements de contention pour l’étourdissement ne sont pas adaptés à la plupart des animaux, ce qui entraînent des souffrances supplémentaires.
Mardi 1er août
EELV demande la fermeture de l’abattoir de Bazas
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Vendredi 28 juillet
L’abattoir est contrôlé par les services vétérinaires de la préfecture
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Jeudi 27 juillet
L214 manifeste devant la préfecture de Gironde à Bordeaux pour demander la fermeture de l’abattoir et la réalisation d’un audit des abattoirs du département.
Le préfecture de Gironde ordonne une inspection de l’abattoir. A l’occasion de sa communication, elle caractérise notre enquête : « Cette vidéo, résultant d’un montage isolant de leur contexte des séquences non datées et choisies pour leur caractère choquant, ne reflète pas la réalité du fonctionnement de cet abattoir régulièrement contrôlé. »
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L214 y répond par voie de presse
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Mercredi 26 juillet
L214 publie une enquête sur l’abattoir de Bazas en Gironde.
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Voir les galeries photos : cochons / vaches / moutons.
L214 porte plainte auprès du procureur de Bordeaux contre l’abattoir de Bazas pour cruauté, sévices graves et mauvais traitement.
L214 entame un recours en responsabilité contre l’État pour carences de ses contrôles vétérinaires.
L214 souhaite que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition et que leurs intérêts méritent notre considération.
Les nouvelles images tournées dans l’abattoir de Bazas en Gironde montre des pratiques et des installations en violation grave de la réglementation, entraînant des souffrances extrêmes pour les animaux (vaches, taureaux, veaux, agneaux, porcelets,…) : coups d’aiguillon dans l’anus, les yeux, étourdissements ratés, animaux suspendus et saignés encore conscients.
Un rapport des services vétérinaires de 2016 avait déjà identifié les dysfonctionnements qui perdurent 7 ans plus tard.
L’abattoir abat des animaux majoritairement issus d’élevages locaux et en plein air, dont la viande est notamment commercialisée en direct des producteurs, en boucherie et supermarché, sous IGP Bœuf de Bazas, IGP et Label Rouge Bœuf de Chalosse, IGP Agneau de Pauillac et sous agriculture biologique.
Cette situation doit cesser. Demandons la fermeture définitive de l’abattoir ! Devant le laxisme récurrent des services vétérinaires, nous demandons que soit mis en place un droit de visite inopiné des parlementaires dans les abattoirs, et demandons au préfet de Gironde un audit complet des abattoirs sous sa responsabilité.
Pétition adressée à Marc FESNEAU, ministre de l’Agriculture, et à Etienne GUYOT, préfet de la Gironde.