Abattoir de Craon

Des animaux découpés vivants :
L214 porte plainte pour cruauté

Abattoir public de Craon (Mayenne - Pays de la Loire)

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    Des scènes dignes d'un film d'horreur...

    Cette enquête dénonce les conditions de mise à mort des animaux à l’abattoir municipal de Craon (Mayenne – Pays de la Loire).

    Les images montrent des animaux encore conscients après l’étourdissement : des veaux, vaches, bœufs, moutons relèvent la tête et se débattent avant et après l’égorgement. Des vaches réagissent aux coups de couteau et à la pince guillotine lors de la découpe de leurs pattes avant, de leurs cornes ou de leur tête. Pourtant, à ce stade de la chaîne d’abattage, les animaux devraient être morts.

    Les problèmes structurels de cet établissement et l’absence d’intervention des services vétérinaires engendrent de très graves infractions qui se répètent, et des conséquences effroyables pour les animaux.

    La commune de Craon est propriétaire de cet abattoir qui abat chaque année environ 4 500 animaux provenant d’élevages conventionnels ou biologiques. La viande de certains bovins est vendue sous AOC Maine-Anjou.

    L214 porte plainte contre l’abattoir pour cruauté, sévices graves et mauvais traitements, pour tromperie du consommateur et pour les infractions commises par l’employeur envers ses salariés. En effet, les opérateurs courent des risques majeurs pour leur sécurité au moment de l’étourdissement des veaux, de l’accrochage des bovins, et de la saignée d’animaux.

    Pour toutes ces raisons, nous demandons à la préfète de la Mayenne et au ministre de l’Agriculture de fermer immédiatement l’abattoir de Craon.

    « Plus grave est la faute professionnelle du vétérinaire sanitaire responsable dans cet abattoir qui n'est pas intervenu pour faire arrêter ces actes de mauvais traitements en bouverie et ces actes de cruauté sur la chaîne d'abattage : au-delà de la faute professionnelle, c'est un délit de complicité d'actes de cruauté. »

    Professeur Mouthon
    Docteur vétérinaire, professeur agrégé

    Des souffrances à chaque étape de la chaîne d’abattage

    À la bouverie

    Des bovins sont frappés pour être orientés vers des cases à peine plus grandes qu’eux. L’aiguillon électrique est utilisé de façon abusive et hors cadre réglementaire.

    Au box d'étourdissement

    Les animaux ne sont pas suffisamment immobilisés, ce qui entraîne un étourdissement hasardeux et inefficace. Un jet d’eau est utilisé pour tenter de pallier à ce problème.

    À la sortie du box d'étourdissement (I)

    La majorité des animaux restent conscients ou reprennent conscience après l’étourdissement. Ils se débattent dès la sortie du box d’étourdissement, avant et après l’accrochage.

    À la sortie du box d'étourdissement (II)

    Parfois une corne ou une patte se coince dans la grille d’affalage. Dans cet extrait, on voit les opérateurs égorger une vache en dehors de la zone de saignée, et scier sa corne sans attendre que l’animal soit mort. 

    À la saignée

    Les animaux relèvent la tête et se débattent, avant et après l’égorgement. Il n’y a pas d’évaluation de l’état d’inconscience. Les opérateurs n’ont donc pas recours aux étourdissements d’urgence, pourtant nécessaires. 

    À la découpe

    Des vaches sont découpées alors qu’elles sont encore en vie. Les étourdissements ratés, les délais longs entre l’étourdissement et la saignée, l’absence d’intervention des vétérinaires expliquent en partie cette situation effroyable.

    Historique de l'enquête

    Mercredi 24 janvier

    L214, Marie Toussaint (eurodéputée Les Écologistes), Solène Mesnager (membre du groupe L'écologie ensemble au conseil régional des Pays de la Loire) et une cinquantaine de personnes se rassemblent devant la préfecture de Laval pour remettre la pétition et pour qu'une délégation soit reçue par Madame la préfète. Après de longues négociations avec le directeur du cabinet de la préfète, le rendez-vous nous a été refusé.

    Jeudi 18 janvier

    L214 engage un recours contre l'État pour manquement à sa mission de contrôle vétérinaire.

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    Écologie ensemble, le groupe d'opposition au Conseil régional des Pays de la Loire demande à la préfecture de la Mayenne les rapports d'inspections vétérinaires, et pose la question de la formation des salariés à la bientraitance des animaux, ainsi qu'à la désignation d'un responsable de la protection animale à l'abattoir de Craon.
    Lire le courrier

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    L214 réagit aux communications malhonnêtes de la préfecture de la Mayenne et de la mairie de Craon.
    Lire notre communiqué de presse

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    Marc Fesneau reconnaît : « La vidéo montre très manifestement des non-conformités ».

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    La procureure du tribunal de Laval ouvre une enquête judiciaire.

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    Une délégation de L214 est devant l'abattoir de Craon pour rencontrer la direction et demander une visite. Les portes sont restées fermées.

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    L214 publie une enquête sur l'abattoir public multi-espèces de Craon (Mayenne).
    Lire notre communiqué de presse
    Voir la galerie photos

    Mercredi 17 janvier

    L214 porte plainte contre l'abattoir auprès de la procureure du tribunal judiciaire de Laval pour actes de cruauté, sévices graves et mauvais traitements.

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    Fermons l'abattoir de Craon

    Cette nouvelle enquête sur les conditions de mise à mort des animaux (filières conventionnelle, biologique, AOC) à l’abattoir municipal de Craon (Mayenne – Pays de la Loire) montre des scènes dignes d’un film d’horreur. 

    La majorité des animaux restent conscients ou reprennent conscience après l’étourdissement : à la sortie du box d’immobilisation ou au poste de saignée, des veaux, vaches, bœufs relèvent la tête et se débattent avant et après l’égorgement. 
    Des vaches commencent à être découpées alors qu’elles sont encore vivantes : elles réagissent aux coups de couteau et à la pince guillotine lors de la découpe de leurs pattes, de leurs cornes ou de leur tête.

    Les étourdissements ratés, les délais longs entre l’étourdissement et l’égorgement, la découpe qui intervient trop rapidement après la saignée, l’absence d’intervention des services vétérinaires, l’absence d’évaluation de l’état d’inconscience des animaux, le non-recours aux étourdissements d’urgence expliquent cette situation effroyable et inacceptable. 

    Aucune modification des modes opératoires n’est apportée par la direction de l’abattoir ni par les services vétérinaires pourtant présents sur place.

    Ces infractions se répètent continuellement, et engendrent des souffrances terribles pour les animaux.

    Cette situation est intolérable. 

    Demandons la fermeture immédiate de cet abattoir.
    L’omerta dans les abattoirs doit cesser :  nous demandons la mise en place d’un droit de visite inopiné des parlementaires dans les abattoirs.

    Destinataires : Marie-Aimée Gaspari, préfète de la Mayenne et Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture.

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