Chaque jour, des millions d’animaux sont élevés et tués dans des conditions indignes, simplement pour satisfaire nos habitudes de consommation.
Les poissons ne sont pas épargnés : ils sont de plus en plus issus de piscicultures industrielles, entassés à des densités extrêmes, sans prise en compte de leurs besoins biologiques.
Nos régimes alimentaires sont largement dominés par les produits d’origine animale, avec des conséquences lourdes pour la santé publique.
Notre consommation de viande et de poissons évolue peu ces dernières années et reste très élevée en France :
La consommation de légumineuses, principales protéines alternatives aux protéines animales, est quant à elle ridiculement faible : 680 g par an et par personne, soit 6 fois moins que la moyenne mondiale.
Nous avons l’impression de manger moins de viande alors que l’industrie nous en vend tout autant. Le nombre d’animaux tués a poursuivi une croissance vertigineuse ces vingt dernières années. On a reporté une partie de notre consommation de bœuf sur les poissons et le poulet. Côté vies animales, c’est un carnage : pour la même quantité de viande de bœuf, c’est 170 fois plus d’animaux tués pour la viande de poulet.
Cette surconsommation favorise le développement de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, certains cancers) et contribue à l’antibiorésistance et l’émergence de nouvelles pandémies, des enjeux de santé publique majeurs.
Elle contribue aussi à la fragilité alimentaire de la France, du fait de notre dépendance aux importations de soja, d’engrais, de viande et de poissons.
Et cette situation ne profite pas pour autant aux éleveurs. Ils sont pris au piège d’un système qui les pousse à produire toujours plus, avec des endettements colossaux : l’endettement moyen des éleveurs de volailles, par exemple, est de 360 000 €, soit plus de 80 % de taux d’endettement !
Les productions animales pèsent lourdement sur l’environnement.
Elles accaparent 83 % des terres agricoles, mais ne fournissent que 18 % des apports caloriques et 37 % des apports en protéine.
La viande, l'aquaculture, les œufs et le lait sont responsables de :
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