Une solution bénéfique et réaliste
Réduire de moitié le nombre d’animaux tués pour l’alimentation française d’ici 2030 est possible. C’est une mesure de justice, de santé publique et d’intérêt collectif.
Chaque année, cela permettrait d’épargner 600 millions d’animaux terrestres et plus de 3,5 milliards d’animaux aquatiques. Et au-delà de cet impact essentiel pour les animaux, cette transformation profiterait à la société tout entière.
Pour les animaux
Sortir de l’élevage intensif, c’est possible
Réduire de moitié le nombre d’animaux tués chaque année, c’est épargner à 600 millions de cochons, veaux, vaches, poulets et autres oiseaux – soit 10 fois la population française – une vie misérable et une mise à mort violente.
Sortir de l’élevage intensif deviendrait possible, ouvrant la voie à des conditions d’existence moins terribles dans les élevages.
Ce serait un pas décisif vers :
- la fin des élevages sans accès au plein air,
- la réduction des souffrances liées aux conditions d’élevage, de transport et d’abattage.
C’est aussi une façon de limiter les risques sanitaires : grippe aviaire, grippe porcine, usage excessif d’antibiotiques…
Pour l’environnement
Une alimentation moins polluante et plus durable
Réduire de moitié le nombre d’animaux tués, c’est agir directement sur des causes de destruction environnementale.
- Une alimentation plus végétale permet de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation.
- Elle libère des terres agricoles, ce qui favorise la restauration de la biodiversité : forêts, zones humides, prairies naturelles.
- Elle permet de réduire les besoins en eau, en engrais et en maïs – très utilisé pour nourrir les animaux et très gourmand en eau à une période de l’année où elle se fait rare –, notamment dans les zones déjà menacées par le stress hydrique.
- Elle participe à limiter les pollutions agricoles, comme les algues vertes sur les côtes bretonnes.
Pour la santé publique
Mieux manger, mieux vivre
Un régime plus végétal est recommandé par de nombreuses institutions scientifiques pour :
- réduire les risques de maladies chroniques : maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, certains cancers ;
- limiter l’antibiorésistance, favorisée par la surutilisation d’antibiotiques dans les élevages intensifs ;
- améliorer la qualité de l’alimentation, avec plus de fibres, de légumineuses et de fruits et légumes frais.
En changeant notre alimentation, nous gagnons en santé, individuellement et collectivement.
Les êtres humains peuvent parfaitement se passer de viande, lait, œufs et poissons en continuant d’être en bonne santé, de bien se nourrir et de partager des moments conviviaux.
Pour une société
plus juste et plus résiliente
Une consommation plus végétale rend également possible :
- le développement des cultures de légumineuses en France,
- la transition vers l’agroécologie ou l’agriculture biologique,
- une meilleure rémunération des agriculteurs, avec des prix plus justes et des importations mieux encadrées,
- une souveraineté alimentaire renforcée face aux tensions géopolitiques et climatiques.
Ce que disent les experts
De nombreux travaux scientifiques, français et internationaux, confirment qu’une réduction massive de la production animale est non seulement souhaitable, mais nécessaire pour :
- respecter les limites planétaires,
- améliorer la santé publique,
- répondre aux enjeux agricoles et alimentaires du XXIe siècle.
Les études les plus connues recommandent même des baisses allant jusqu’à 90 % pour la consommation de viande, 60 % pour la consommation de lait et de poissons, et 50 % pour celle des œufs.
« Chaque dixième de degré compte. Moins de production animale, c’est un levier immédiat pour le climat. »
— Synthèse du GIEC, 2022
Réduire de 50 %, c’est atteignable. C’est juste. Et c’est maintenant qu’il faut agir.
Et si nous choisissions ensemble de construire un avenir plus juste, pour les animaux, pour l’environnement et pour nous ?
Comprendre les enjeux et les solutions
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