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Samedi 6 juin 2009

De la chair humaine en barquettes
sur les champs Elysées !


A Paris de 16h à 17h à hauteur du 52 avenue des Champs Elysées, de la viande humaine sera conditionnée et exposée dans des barquettes géantes à l'occasion de la Journée contre le spécisme.


Le 6 juin, ça va saigner...

Dans le cadre de la journée contre le spécisme relayée dans une dizaine de villes, des militant(e)s nu(e)s sous cellophane manifesteront en faveur des animaux.

Cette mise en scène sanglante invite le public à s’imaginer à la place des animaux tués pour leur chair.

Enduits de faux sang, des activistes joueront les morceaux de viande. Des tracts argumenteront en faveur de l’abolition de l’esclavage animal, pour que soient protégés les intérêts fondamentaux des animaux à ne pas être tués, maltraités ou emprisonnés.

Voir le détail des événements :  journée contre le spécisme 2009


Ces bêtes qu'on abat

La consommation de chair animale, de lait et d'oeufs cause plus de souffrances et de morts qu'aucune autre activité humaine. Engraissés dans des bâtiments obscurs dont ils ne sortent que pour être abattus, bien souvent mutilés, privés de toute relation normale avec leurs congénères, entravés, parfois au point de ne pouvoir bouger, ces animaux sont tués à la chaîne dans l'indifférence la plus absolue. Paru très récemment, le Journal d'un enquêteur dans les abattoirs français raconte les vies misérables de ces animaux (1).

En 2007, 58 milliards d’animaux terrestres ont été abattus dans le monde pour la viande. Le nombre d’animaux aquatiques tués pour la consommation humaine est bien plus élevé encore (2).


Chien, chat, humain, vache, sardine, poule...


En France, si l’on vendait de la chair humaine, de chat ou de chien, nous serions profondément choqués. Pourtant, d’un point de vue éthique, quelle différence avec les chairs que nous consommons quotidiennement ?

Tout comme les humains, les chats et les chiens, les autres animaux éprouvent le bonheur et la souffrance. Ils ont des désirs, une volonté. Ce qu'ils vivent leur importe. La discrimination qui s’appuie sur l’espèce, le spécisme, doit être refusée et combattue, comme le sont d’autres discriminations telles que le racisme ou le sexisme.

Il est temps d’abolir l'esclavage animal, ce qui signifie notamment abolir la viande.

En savoir plus sur le spécisme : pense-bete.org
En savoir plus sur l’abolition de la viande : abolir-la-viande.org


Contacts :
mail : journee.contre.le.specisme.09@gmail.com
David Chauvet : 06 21 66 29 24
Brigitte Gothière : 06 20 03 32 66
Ou contacter directement les relais dans votre région

Participants : Droits des Animaux, PeTA France, Association Végétarienne de France, L214, CLEDA, Combactive, VegNord, VegLorraine, Dignité Animale, Croc Blanc, Animal Amnistie, AVIS, Action mutante, CLAM, collectif marseillais pour l'égalité, collectif Diois pour l'égalité, Collectif antispéciste de Besançon, Lausanimaliste, les Artichauts Mécontents, VegRouen.

(1) Jean-Luc Daub, Ces bêtes qu'on abat - Journal d'un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008), L'Harmattan, 2009.
(2) Les animaux aquatiques sont comptabilisés en tonnes et non en nombre d’individus ; en 2006, selon la FAO, la production des pêcheries s’est élevée à 92 millions de tonnes et celle de l’aquaculture à 52 millions de tonnes, soit 144 millions de tonnes au total. Combien de dizaines ou de centaines de milliards d’êtres sensibles cela représente-t-il ?