La France, accro aux tests sur les animaux
Une pétition pour lever l’ignorance Saviez-vous qu’en France, des animaux souffrent toujours le martyre dans des laboratoires et subissent des tests douloureux, alors même qu’il existe des alternatives ? C’est inadmissible, et incompréhensible.
La France est parmi les trois plus grands utilisateurs d’animaux à des fins scientifiques en Europe. Potentiellement 4 millions d’animaux par an. Pourtant, la prise de conscience de la sensibilité des animaux est de plus en plus importante dans notre pays, et des méthodes non animales sont reconnues au niveau européen et international.
Un des pires cauchemars pour les chercheurs qui utilisent l'expérimentation animale serait de devoir justifier leurs pratiques auprès du grand public. Car ils n’ont jamais eu à le faire.
Une mission d’information parlementaire est un premier pas vers une meilleure prise de conscience et une meilleure connaissance des méthodes de remplacement à l’utilisation des animaux à des fins scientifiques. Elle concerne 3 domaines :
- l’enseignement,
- la réglementation,
- la recherche scientifique.
Une pétition officielle est en cours sur le site du Sénat. Elle doit recueillir 100 000 signatures pour que les parlementaires étudient la demande. Ajoutez votre voix pour défendre les animaux enfermés dans les labos !
Des expérimentations injustifiées… à justifier !
La France fait trop peu d’efforts pour éviter de recourir aux animaux. Une mission d'information pourrait servir à répondre aux questions suivantes :
- Pourquoi la France utilise-t-elle 20 fois plus d’animaux dans le cadre de l’enseignement et de la formation que le Royaume-Uni ?
- Pourquoi la France reste-t-elle la « championne européenne » de l'utilisation de lapins pour les tests pyrogènes (39 % de ces tests sont réalisés en France) alors qu’il existe plusieurs méthodes alternatives ?
- Pourquoi la France est-elle l’un des derniers pays européens à utiliser la méthode de l’ascite sur des souris pour produire des anticorps monoclonaux ? Sur 37 000 procédures réalisées dans 6 États membres en 2019, près de 36 000 ont eu lieu dans les laboratoires français ! Cette méthode, classée « sévère », entraîne de grandes souffrances pour les animaux. Pourtant, des méthodes sans animaux existent depuis plus de 20 ans.
Une mission d'information parlementaire obligerait les chercheurs à expliquer pourquoi ils utilisent tant d'animaux, alors que dans d'autres pays, ils ont recours à des méthodes novatrices.
Elle pourrait également inciter l’industrie pharmaceutique à remplacer les essais de toxicité classiques requis par la réglementation (inchangée sur ce point depuis… 1946 !) par des technologies dignes du XXIe siècle, et désormais disponibles.
Elle pourrait aussi étudier le rapport « coût-bénéfice » de la recherche fondamentale en termes de souffrance animale versus progrès médical. À ce jour, les chercheurs n’ont pas besoin de prouver qu’une étude impliquant des animaux est pertinente pour la santé humaine.
Pour tous les animaux dans les labos, prenez une minute pour signer cette pétition !
Merci d’agir pour les rats, les souris, les lapins, les chats, les chiens, les cochons, les singes, les poules, les poissons, et tous ceux qui subissent des tests inutiles et douloureux,
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