Enquête dans un élevage de cochons en Bretagne

Yann Arthus-Bertrand et L214, ensemble contre l’élevage intensif

« Sans lanceur d’alerte, les images de ces pauvres cochons, enfermés toute leur vie dans un élevage intensif, vous ne les verriez jamais. C’est pourtant la triste réalité, et il faut bien l’admettre, le sort que nous réservons à ces animaux, c’est l’enfer sur Terre. »

Yann Arthus-Bertrand

Des centaines de truies enfermées dans des cages de la taille de leur corps, mordant désespérément les barreaux devant elles, des porcelets qui naissent – et parfois meurent – dans un environnement de métal et de béton, des cochons dévorés vivants par leurs congénères rendus fous par l’ennui… c’est ce que montre la nouvelle enquête de L214 commentée par Yann Arthus-Bertrand.

Nous avons porté plainte auprès du procureur de la République de Brest contre l’élevage pour mauvais traitement et sévices graves envers des animaux.

Ceci étant, cette nouvelle enquête, dans un des plus gros élevages de cochons du Finistère, révèle les conditions de vie brutales, mais tristement banales, des animaux dans les filières de production intensive.

→ voir l'enquête et agir

Nous sommes près de 9 Français sur 10 à refuser que les cochons vivent dans ces conditions. Et d’après un sondage, mené les 12 et 13 novembre 2019 par l’IFOP à la demande de L214, 73 % des Français sont favorables à ce que la viande, les œufs, les laitages et le poisson issus de l’élevage intensif soient exclus de la commande publique (cantines scolaires, restauration collective…).

Pourtant, malgré cette opposition massive à l'élevage intensif, les enfants mangent presque tous les jours, à leur insu, de la viande issue de ce type d’élevages dans les cantines scolaires.

Ce sont les municipalités qui décident des fournisseurs des cantines scolaires de leur ville : les candidats aux élections municipales de 2020 doivent prendre conscience de leur rôle clé en la matière.

Signez la pétition pour demander aux candidats à la fonction de maire de s’engager pour les animaux, en excluant les produits issus de l’élevage intensif (viande, œufs, laitages, poissons…) et en augmentant la part de protéines végétales dans les menus de la restauration collective. Car s’opposer à l’élevage intensif, ce n’est pas seulement refuser des méthodes d’élevage cruelles, c’est aussi réduire le nombre d’animaux tués dans les abattoirs.

Pour des villes plus respectueuses des animaux, vous pouvez aussi imprimer ici un engagement à soumettre aux candidats à la mairie de votre ville.

Merci pour eux !

L’équipe de L214

PS : pour éviter toutes ces souffrances aux cochons, il suffit de ne plus les manger :) 👉 Inscrivez-vous au Veggie Challenge !