Abattoir de Mauléon-Licharre
Le procès aura lieu les 17 et 18 septembre à Pau
Souvenez-vous : en mars 2016, nous avions révélé les images de l’abattoir de Mauléon-Licharre, dans les Pyrénées-Atlantiques. Tournées juste avant Pâques, ces vidéos montraient la mise à mort d’agneaux de lait, de veaux et de bovins adultes, dans un abattoir certifié bio et mettant en avant le Label Rouge et l’IGP (indication géographique protégée).
Les images dévoilaient des scènes de souffrance sévère, ainsi que des dysfonctionnements, de graves manquements à la réglementation et des violences envers les animaux de la part du personnel de l’abattoir. En tout, 195 infractions ont été retenues contre l’abattoir, son ancien directeur et quatre de ses employés.
Après deux reports d’audience, c’est ce procès qui s’ouvrira le lundi 17 septembre au tribunal de grande instance de Pau. L’occasion de déterminer la responsabilité de l’abattoir et de mettre en lumière l’inaction de l’État et des services vétérinaires. L214 sera sur place pour témoigner et, en marge de ce procès, encourager la société à ouvrir les yeux sur le sort des 3 millions d’animaux tués chaque jour dans les abattoirs en France.
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Pour Kapparot, les abattages clandestins vont reprendre à MarseilleL’inaction intolérable des autorités publiques
Ce week-end, quelques jours avant Yom Kippour, la fête juive du Grand Pardon, certains pratiquants orthodoxes sacrifieront des poulets pour le rituel des Kapparot.
Ce rituel a pour but l’expiation des péchés. Il consiste à faire tourner les oiseaux dans les airs, avant de leur trancher la gorge pour qu’ils se vident de leur sang. Cette pratique, d’une violence inouïe, peut être remplacée par des dons d’argent aux plus démunis. Une alternative vivement encouragée par les autorités religieuses, comme le Grand Rabbin de France ou le Grand Rabbin de Marseille ainsi que par le ministre israélien de l’Agriculture.
Les abattages ont parfois lieu de façon clandestine, comme nous avions pu le montrer en octobre 2016 dans un centre communautaire juif de Marseille.
Nous avons porté plainte contre ces pratiques illégales à deux reprises. Depuis, les enquêtes de police n’ont pas avancé et le centre communautaire de Marseille où nous avions pu filmer le rituel en 2016 a déjà tout préparé pour que ce week-end, en toute illégalité, des poulets soient tués.
Espérons que les appels à la compassion et l’action des services de l’État stopperont cette tradition cruelle.
→ En savoir plus sur le rituel des Kapparot
À bientôt,
L'équipe de L214
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