Le 26/10/2017
Halloween, les animaux le vivent tous les jours
Paris, mardi 31 octobre à 19h
Depuis la rue des Petits Carreaux, des employés (fictifs) d’abattoir défileront à l’occasion d’Halloween en un cortège sanglant. Armés de leurs outils de travail, de photos géantes macabres et d’une vidéo retraçant les horreurs que les animaux subissent à l’abattoir, ils comptent bien effrayer le public… afin d’éveiller les consciences.
“L’abattoir de Paris ouvre ses portes ! Qui veut se faire trancher la gorge ? Ce soir rien que pour vous, vous avez la possibilité de tester le bien-être en abattoir et de choisir votre méthode de mise à mort : vous préférez qu’on vous perfore le crâne, qu’on vous électrocute ou qu’on vous gaze au dioxyde de carbone ? À moins que vous ne préfériez pas d’étourdissement du tout ? Entrée gratuite, pas de sortie !”
En cette soirée d’Halloween, l’ironie et l’horreur seront les armes des militants de L214, costumés en employés d’abattoir couverts de sang. Ils défieront le public de se mettre à la place des 3 millions d’animaux abattus chaque jour en France pour notre consommation alimentaire.
Dans une ambiance sonore à glacer le sang, les panneaux brandis par le cortège afficheront des photos de scènes effroyables mais non moins quotidiennes subies par les animaux quand ils sont débarqués à l’abattoir. Côté vidéo, la réalité dévoilée par les enquêtes de L214 dépasse les pires scénarios de films d’épouvante : un mouton écartelé vivant, des vaches et des lapins égorgés conscients qui luttent en se vidant de leur sang, des cochons en train de s’asphyxier, une brebis martelée à répétition...
“Les images que nous diffusons sont choquantes : elles ne montrent pourtant qu'un instant de la violence inhérente à l’abattage des animaux. Il n’existe pas de méthode douce pour abattre un animal : on ne tue pas avec respect quelqu’un qui ne veut pas mourir. Notre société peut et doit se positionner contre ces massacres inutiles.” - Brigitte Gothière, cofondatrice de L214.
Quand ? Mardi 31 octobre, de 19h à 21h
Où ? Depuis la rue des Petits Carreaux à Paris
Contact presse :
Olivier Gramain : 06 32 10 27 22
Les dérives d’un système productiviste
Bien que la consommation de viande baisse légèrement en France*, nous abattons toujours 1 milliard d’animaux terrestres chaque année. Pour produire les plus de 300 millions de tonnes de viande qui en découlent, les cadences en abattoirs ne peuvent qu’être effrénées, et la prise en compte des intérêts des animaux de leur vivant est réduite à néant. Ce rythme ainsi qu’un matériel pas toujours adapté ni entretenu, entraînent irrémédiablement un grand nombre d’animaux à être violentés ou tués en pleine conscience, dans la souffrance et la panique.
Avec ou sans étourdissement, les animaux sont abattus en masse et sans nécessité nutritionnelle, alors qu’il n’est plus à prouver qu’ils sont doués de sensibilité, d’émotions, d’intelligence et de conscience.
→ Nos enquêtes dans les abattoirs
*sauf pour la volaille, en hausse de 4% en 2016. Source : Agreste 2016
Un Halloween sans souffrance
Heureusement, il est possible de s’alimenter autrement, sans produits animaux, tout en restant en bonne santé et en se faisant plaisir. Pour Halloween, L214 propose une fiche de recettes appétissantes ou affreuses, mais toujours sans cruauté, pour faire plaisir aux petits comme aux grands !
→ Découvrir des recettes végétales pour Halloween
Contact presse :
Olivier Gramain : 06 32 10 27 22
À propos de L214
L214 est une association de défense des animaux. Depuis ses débuts en 2008, elle a rendu publiques plus de 100 enquêtes révélant les conditions d'élevage, de transport et d'abattage des animaux. Ces vidéos ont permis de révéler les pratiques routinières et les dysfonctionnements d'une industrie qui considère et traite les animaux comme des marchandises.
Forte de plus de 40 000 membres, suivie par plus de 750 000 personnes sur Facebook, L214 a notamment obtenu l'engagement de plus de 180 entreprises à renoncer aux œufs de poules élevées en cage et aux pires pratiques d'élevage et d'abattage des poulets élevés pour leur chair et la création d’une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux. Participant activement au débat démocratique, L214 est régulièrement sollicitée par les médias pour son expertise, et revendique l’arrêt de la consommation des animaux et des autres pratiques qui leur nuisent.
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