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éthique & animaux

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Pourquoi ? Comment ?

L214 : Raison d’être

L214 est une organisation de défense des êtres sentients (les êtres qui peuvent notamment ressentir des émotions). Nous avons donc choisi délibérément de nous tourner vers les animaux élevés, abattus ou pêchés pour la consommation alimentaire (viande, lait, oeufs, poissons), car ces animaux représentent 99% des animaux exploités par les êtres humains, tous domaines confondus (expérimentation animale, habillement, divertissement etc.).

Aujourd’hui, les animaux sont encore traités comme des biens à notre disposition. L’objectif que nous nous sommes donné est de faire reconnaître les animaux comme des individus à part entière, doués de sensibilité et d’une volonté qui leur sont propres. Ceci signifie en terminer avec l’exploitation qui les réduit aujourd’hui à l’état d’esclaves.

Une société en paix

Nous souhaitons une société en paix avec les animaux, nous voulons que ces derniers soient considérés comme des co-habitants de cette planète, titulaires de droits fondamentaux. Nous nous battons pour qu’une co-existence pacifique s’établisse entre les êtres humains et les autres êtres sentients, une relation exempte de domination ou d’oppression.
Bien entendu, cette paix, nous la souhaitons aussi entre les êtres humains. L214 s’inscrit dans un mouvement à l’opposé des courants prônant discriminations, haine ou xénophobie.

Par quel chemin y parvenir ?

L214 croit qu’il n’existe pas un chemin, mais des chemins. Nos actions sont diverses. Certaines visent des réformes soulageant une part de la souffrance infligées aux animaux, et pouvant être mises en place dès aujourd’hui (abolition du gavage, des cages, des mutilations en élevage). D’autres appellent à un changement profond, à une évolution de la société qui aura lieu sur le long terme (la fin de l’exploitation des animaux pour la consommation).

Certaines de nos actions s’adressent aux décideurs (politiques, entreprises). D’autres s’adressent au public. En fonction de l’objectif poursuivi, elles mettent en lumière un aspect précis de l’exploitation des animaux, ou appellent plus globalement au véganisme.

Agir avec L214

Vous avez décidé d’agir en militant pour les animaux. C’est un acte fort, courageux, et important. Militer prend du temps et demande de l’énergie. Il est donc utile de maximiser l’efficacité de nos actions pour en faire bénéficier le plus grand nombre d’animaux, et entretenir notre motivation.

Quelques arguments simples

★ Les animaux sont intelligents, ont une personnalité et des émotions, et sont uniques.

★ Nous ne voulons pas faire de mal aux animaux : pourquoi laisser d’autres personnes faire pour nous ?

★ Il y a des injustices sur lesquelles on a peu de prise au quotidien (le terrorisme, l’enfance maltraitée par ex). La violence infligée aux animaux, on peut directement contribuer à la stopper, à chaque repas.

Trois Idées à emporter partout

1. Nous ne sommes pas notre public.

Nos convictions d’aujourd’hui sont bien différentes de nos croyances d’hier. Si nous souhaitons nous faire comprendre de notre interlocuteur, pensons à nous mettre à sa place. La plupart des gens que nous rencontrons n’ont pas encore pris le temps de réfléchir à la condition animale. Ils ont probablement (nous aussi, il n’y a pas si longtemps) tendance à adhérer à l’idéologie dominante : la viande est normale, naturelle, et nécessaire, les humains sont infiniment plus importants que les autres animaux. Mais une majorité est opposée à la cruauté infligée sans nécessité. Remettre en question une idée ou un comportement profondément ancré soulève une résistance psychologique, demande un cheminement. Sachons nous montrer patients !
Rappelons que nous sommes passés par là, que nous avons mis du temps avant de changer nos mentalités et/ou nos pratiques.

2. Qu’est-ce qui est dans le meilleur intérêt des animaux ?

C’est une question à se poser chaque fois que nous prenons part à une conversation qui concerne les animaux. Comment réagir par exemple face à une remarque hostile ? Répondre avec cynisme, ironie, ou même s’emporter contre un détracteur va peut-être nous procurer du soulagement ou une certaine satisfaction immédiate (pan sur le bec !), mais cela a peu de chance de laisser à notre interlocuteur la moindre envie de s’intéresser aux idées que nous défendons.

Cela peut vouloir dire aussi relativiser. Si au cours d’une discussion, une personne omnivore sensible à notre message nous dit : « je vous comprends mais je ne pourrai jamais arrêter le fromage. » On peut soit focaliser notre réponse sur l’ingrédient problématique (et risquer de la décourager d’entreprendre le moindre changement), soit souligner le terrain d’entente et lui suggérer plutôt d’arrêter alors le reste (tout en lui indiquant quelques plans pour substituer le fromage). N’oublions jamais que c’est le premier pas le plus difficile, alors encourageons-le !

3. Quelle image renvoyons-nous ?

L’image que nous renvoyons lorsque nous militons, c’est l’image que le public associe à la cause que nous défendons. Papoter entre voisins pendant un happening ou négliger sa tenue peut donner l’impression qu’on est venu tuer le temps ou s’adonner à un hobby… Un stand propre, bien rangé et présenté influe positivement sur la perception du public. Être accueillant et souriant, c’est déjà un point de marqué en faveur des animaux. Même lorsqu’on a l’impression de ne pas avoir été entendu. On ignore le chemin que peut prendre une idée semée avec bienveillance et sympathie ! Lorsqu’on perd patience et qu’on envoie balader un passant qui s’est montré hostile ou provocateur, toutes les personnes présentes autour percevront les défenseurs des animaux comme des gens rabougris, pas aimables et incapables de prendre les choses avec humour. Évitons ce cliché !

Trousse de survie du militant

1. Être ouvert et positif

Venir avec sa bonne humeur… ou rester à la maison 🙂 S’ouvrir aux autres c’est aussi une attitude non verbale : avec un sourire et des bras ouverts, on accueille mieux et on est mieux accueilli.

2. Savoir écouter

C’est aussi important que parler. On a tous besoin d’être compris ! Montrer que l’on a entendu ce qu’on nous dit (« oui, on entend souvent cela, mais quand on y pense… » « moi aussi je pensais comme vous jusqu’à… »)

3. Connaître son sujet

C’est essentiel à notre crédibilité. Parcourir les thématiques sur L214.com et viande.info donne une base solide, sourcée et fiable. Certaines remarques sont des « classiques » : le site vegFAQ.org propose des réponses très complètes.

4. On a (quand même) le droit de ne pas tout savoir 🙂

Si l’on n’est pas sûr, mieux vaut le dire que de se risquer à donner une info erronée. Ne pas
craindre de renvoyer vers les organisateurs, ils sont là pour ça !

5. L’encouragement vaut mieux que la critique

Reconnaître les efforts faits, souligner les terrains d’entente. C’est logique et pédagogique !

6. Il ne s’agit pas de gagner un match

Ce n’est pas un bras de fer argumentaire mais une main tendue.

7. Chaque minute est précieuse

Éviter les discussions qui s’éternisent : avec une personne déjà convaincue, ou au contraire avec une personne résolument opposée à notre message ou hors-sujet (expliquer poliment qu’on doit se recentrer sur l’action).

8. Les petits détails comptent aussi

Stop aux miettes qui traînent et aux tracts en vrac !

9. Être parfait n’est pas la question

Être vegan, c’est faire de son mieux, pas chercher une (impossible) pureté. Le véganisme n’est pas un dogme, ce n’est pas un examen, ce n’est pas une check-list : c’est faire bénéficier les animaux de nos choix quotidiens (alimentaires, vestimentaires…) mais aussi de notre attitude pour influencer efficacement la société.

10. On se bat contre des pratiques, pas contre des personnes

Personne n’est « notre ennemi ». Cela change tout !

C’est bon pour le moral

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit. » – Margaret Mead

À nous de produire le changement !